La crise sanitaire va-t-elle durablement changer le comportement alimentaire des Français ?

Pendant le premier confinement, nous parlions davantage produits bio, manger local, vivre équitable. Depuis que ce confinement nous a contraint à vivre autrement, nous avons été nombreux à se diriger vers les aliments provenant de ces filières. Nous avons réappris à privilégier les circuits-courts, à commander en ligne sur des sites qui mettent en valeur les petits producteurs. Qu'en est-il aujourd'hui ?

Les habitudes de consommation et les modes d’achat vont-ils être durables ?

Pendant le premier confinement, les produits locaux, équitables ou encore bio ont été en forte progression sur le marché alimentaire. Nous achetions près de chez nous, à la ferme, e-commerce et livraisons. Selon une étude réalisée par l'institut d'études marketing C-Ways (juin 2020), 53% des Français souhaitaient continuer à consommer au ralenti et "avec frugalité". 35% d’entre eux désiraient que les attitudes de sous-consommation adoptées pendant le confinement s'inscrivent dans la durée, tandis que 19% déclaraient avoir pris conscience du caractère "futile" de certains achats. Une affirmation à nuancer néanmoins selon l’âge. La catégorie des 18-24 ans démontrait une appétence à réduire sa consommation (40% d’entre eux) plus forte que les plus de 65 ans, qui étaient 72% à affirmer qu’ils n’envisagaient pas de changer leurs habitudes.

Consommer moins mais mieux

Acheter des habits de seconde main, chiner des meubles dans des brocantes, manger des aliments locaux… En somme, consommer moins mais mieux. Changer ses habitudes pourrait impliquer de limiter sa consommation en privilégiant des aliments de qualité. Faites un tour sur notre boutique et vous verrez que nos produits ne sont pas plus chers que ceux que vous trouvez en magasin.  

Pendant le troisième confinement, où en est-on ?

Si cette période de confinement est une épreuve pour chacun d’entre nous, elle a au moins le mérite de réajuster notre consommation. Enfin, Stéphanie Magouët - Les Bouchées Douces - nuance un peu ces propos "pendant le premier confinement, les gens ont redécouvert qu'ils vivaient à proximité d'une crèmerie, d'un poissonnier, d'un traiteur... ils ont pris plaisir à soutenir l'économie locale. En revanche, avec le troisième confinement, je sens qu'il y a un essoufflement et que les gens ne font plus cet effort. Ils ont tendance à retourner au supermarché... Peut être le manque de temps ?"

Vous savez quoi ? Si vous manquez de temps, faites un tour sur notre boutique en ligne pour garder ou retrouver des bonnes habitudes !